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Un nouveau couple de bouchers

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Ils sont jeunes mais expérimentés. Ils reçoivent, en affichant leurs prénoms sur les blouses: Marianne 27 ans et Tristan Sage 32 ans. Ils débarquent de Bretagne après l’achat du fond de boucherie à Jean-Pierre et Etiennette Arburua. Elle est Bretonne, formée à l’école hôtelière, a effectué son stage de BTS au café de Paris à Biarritz. Puis elle est retournée en Bretagne, pour tenir avec ses parents un restaurant pendant plusieurs années. Ils se sont forgés dans cette affaire où ils servaient des repas ouvriers, organisaient des noces et des banquets. Lui, Toulousain à l’accent chantant, dispose d’une solide formation de charcutier traiteur et cuisinier. Il a exercé son métier en différents lieux, mais a aussi travaillé au café de Paris à Biarritz !entrée.JPG

Marianne et Tristan vous attendent

Cuisine d’ailleurs-Ils se sont connus là et sont unis depuis sept ans. Un garçon de deux ans est là dont le prénom Celte Elouan signifie lumière. Elle a jailli de cette rencontre où ils ont mûri l’idée de s’installer un jour au Pays Basque. Marianne et Tristan étaient lassés de la restauration. Ils ont donc cherché une affaire, à tenir à deux, mais dans un petit village comme ceux de leur enfance. Avec l’aide de la chambre des métiers, ça n’a pas traîné et ils ont été vite en contact avec les Arburua. Le premier mot basque ils l’ont appris d’eux « Hitza, Hitz » ou la parole donnée compte ! Les affaires n’ont pas traîné et les voilà au camping à Sare dans un premier temps puis dans la maison Lehenburua à Lehenbiscay.

Le 16 mars, ils ont donc ouvert la boucherie, repeinte par leur soin, gentiment accompagnés par le couple Arburua « Ils sont jeunes, il faut les encourager » dit Jean-Pierre. Il est d’ailleurs là le matin pour conseiller sur les achats, renseigner sur les habitudes des clients tandis qu’Etiennette livre ses recettes traditionnelles. Plus tard, lorsqu’ils se sentiront bien dans le moule, ils penseront à introduire, par petites touches, la cuisine de Bretagne ou d’ailleurs. Etiennette et Jean-Pierre accompagnés de Marianne et Tristan seront reçus par la municipalité le mercredi 24 mars, pour un vin d’honneur.

Ouverture de la boucherie tous les jours, sauf le lundi et le dimanche après-midi : 8h-13h, 16h-19h, Tél. 05 59 54 23 80

 


Les marchés du jeudi reprennent

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De nombreux étals, installés sur le fronton de la place, accueilleront les visiteurs et acheteurs tous les jeudis dés ce 01 juillet, de 9 h à 13 h. On pourra flâner et faire son marché au milieu de la haie d’une trentaine de stands de fruits et légumes, dont l’étal de poissons, les présentations de confitures et de fromages, les épices et piments du pays, la charcuterie, les conserves, les crêpes bretonnes ; pour accompagner le tout on aura le choix avec les cidres du pays basque ou les vins d’Iroulegui. L’artisanat local exposera aussi ses créations. Les réalisations seront décoratives ou utilitaires : bijoux et émaux, poterie, photos d’art, vêtements féminins en lin ou en chanvre, écharpes, chaussures, sacs et paniers, etc. C’est l’occasion ainsi de la rencontre de commerçants de nombreux villages ici représentés. Les « Saratar » sont aussi présents avec les photos d’Aranxa, les fromages de brebis de « leze-alde », les fromages de toutes les contrées d’Albistur ou les « oreka » de « xalaberriko-borda ». Cette rencontre a lieu tous les jeudis des mois de juillet, août et jusqu’au 09 septembre. Renseignements à l’O.T.S. tel. 05 59 54 20 14

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Le marché en août 2009

Un nouveau commerce

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Laurence et Sébastien Fagoaga viennent d’enrichir la place d’un nouveau commerce baptisé « Akoka » du nom d’un joli col vers le mont Axuria. On trouve là de l’épicerie fine concoctée par eux, des vins, une proposition large de boissons à consommer à l’intérieur ou sur la nouvelle terrasse

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Laurence accueille les clients

Laurence travaille le chapeau

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Laurence et Eric Laurent sont ici depuis quelques années dans la maison « Galentenea » du quartier Istilarte. Dans un premier temps ils ont créé un commerce d’articles de maison dans la boutique « Côté Lorio » à Saint-Jean-de-Luz, en utilisant les compétences commerciales d’Eric. Laurence est diplômée de l’école de stylisme Fleuri Delaporte et possède un CAP de modiste. Elle vient de se décider à mettre son art en pratique car toute jeune elle est a été passionnée par la création

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Laurence à sa table de confection

Styliste Modiste

A partir d’une prospective locale il ressort que l’artisan de chapeaux pour femmes se fait rare dans notre région. Les chapeaux elle les créait pour des amis seulement et elle les propose dorénavant dans son magasin de Saint-Jean-de-Luz. « Le métier consiste à conseiller la cliente suivant ses goûts, son visage, sa silhouette, sa tenue vestimentaire, son budget aussi car le chapeau conçu est un objet unique».

Il peut en coûter de 70 € pour un bibi à plus de 300 € pour une capeline. Le temps passé mais aussi les gabarits, les matériaux utilisés font le prix.

Elle réalise au préalable un dessin plan. « Fabriquer un chapeau c'est comme concevoir une sculpture dit Laurence ». Dans son arrière boutique elle a entreposé les rouleaux de toiles de Sisal (fibre d’agave), d’Abaka (fibre de bananier), de Buntal (fibre de palmier). Toutes ces toiles se colorent, se tissent, se découpent, se moulent en conservant la forme. Elle utilise une table de confection, la machine à coudre, des formes et préformes diverses en bois pour les opérations de découpage, d’assemblage, de garnissage et de finitions des bibis, serre-têtes, turbans ou capelines.

 

Côté Lorio, 23 bis Bd Thiers, 05 59 26 78 38 et 06 67 62 08 44, cotelorio@cotelorio.com, site internet : www.cotelorio.com. Horaires du mardi au samedi inclus, 10h30-12h30 ; 15h-19h.

L’Office ne chôme pas

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assemblée générale

Une partie des acteurs au travail autour du président de l’office de tourisme, Daniel Laplacette

Ce 1 février, le président Daniel Laplacette et son équipe (Thérèse et Luxi) ont présenté le bilan 2011. Dans un public très fourni étaient présents Battit Laborde, le Maire, et les principaux acteurs. La demande du public à l’office est toujours élevée avec 10.265 personnes accueillies au guichet. L’activité globale a été en légère diminution sur celle de 2010. La Rhune et les grottes ont affiché leurs chiffres de 345.000 et 100.000 visiteurs

Les événements marquants ont été nombreux comme l’incontournable « Biltzar ». Les manifestations culturelles ou sportives, le Téléthon sur la Rhune, ont connu un vif succès. C’est le cas de la fête de la palombe, de la 10è Sara VTT, de la fête des animaux des 1er et 2 octobre. D’autres prestations ont pu être servies comme la visite guidée du clocher ou du village, le marché du jeudi. En octobre, un événement majeur a eu lieu avec la venue de la chorale « Andra Mari ». L’OTS gère 44 meublés, 28 chambres d’hôtes, 5 meublés Xareta. Les recettes principales proviennent de la municipalité (subvention 30.833 €) avec prise en charge d’un 2è salarié, des cotisations 9.800 €, de ventes diverses 3.443€ €. Les dépenses importantes concernent les salaires et charges 37.248 €, les frais de fonctionnement. Quelques manifestations présentent un solde négatif. Le cross des contrebandiers, la marche du GR 8, ont du être annulés pour raisons climatiques extrêmes. Le compte-rendu financier laisse apparaître un bénéfice de 14.786 €. Le budget prévisionnel 2012 fait état d’un équilibre dépenses et recettes à 87.575 €

Un nouveau site internet

Les projets 2012sont nombreux et la publicité est assurée par le biais de « Terre et Côte Basques » représenté ici par Laurence Harispe. L’OTS s’est aussi doté d’un nouveau site internet. Il sera représenté aux salons de Pampelune, de San Sébastian, Bilbao et de Biarritz. Parmi les événements majeurs, citons le 29è « Biltzar », la Sara Korrika, l’arrivée des marcheurs du GR 8, les foires, le 49è cross des contrebandiers, la randonnée équestre, le 11è Sara VTT, la fête de la palombe, la fête des animaux, les charbonnières, la foire aux dépliants. Au final, Laurence a présenté la stratégie de « Terre et Côte Basques » et les 5 axes prioritaires 2012, nouveau site, wifi territorial, communication, mise en réseau des O.T., avec en point d’orgue une stratégie commerciale forte.

L’activité presse et Loto reprise par les Maestracci

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Françoise et Gilbert 

Françoise et Gilbert Maestracci vont reprendre l’activité « Presse, Loto » suite à la cessation d’activité de Sophie et Pantxika qui tenaient le commerce « Berri Toki » depuis 13 ans. Ils avaient ouvert un bureau de tabac, « Mama », le 1er juin 2008 et habitent depuis lors au-dessus de leur magasin, dans la maison « bulandegi-berria ». Au service des uns et des autres, ils ont progressivement étendu leur offre aux souvenirs, au bazar, aux plantes d’agrément, et à bien d’autres choses avec l’imagination et la volonté qui est la leur. Le magasin a d’ailleurs dû être fermé quelques jours pour qu’ils participent à un stage Presse, obligatoire, à Mont de Marsan. Le stage Française des jeux suivra sous peu.Voilà donc l’occasion pour eux de diversifier l’offre avec le départ d’une autre aventure comme gérants d’un commerce plus étendu, toujours dans leurs locaux près du « petit casino ».

Le PMU plus tard ?

Ils sont en action depuis 3 mois pour ce transfert et malgré les retards dus à des complications de dossiers multiples (l’opération est considérée comme une création), ils pensent être opérationnels pour Pâques afin que cette activité « Presse, Loto » perdure dans le village. Les projets sont foison et les idées ne leur manquent pas comme celle de pouvoir proposer un jour un point « PMU »

Le marché s’invite le jeudi au fronton

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A partir du mois de juillet, de nombreux étals installés sur le fronton de la place accueilleront à nouveau les visiteurs et acheteurs les jeudis, de 9 h à 13 h, dés le 5 juillet. On pourra flâner et faire son marché au milieu de la haie d’une trentaine de stands de fruits et légumes, dont les présentations de confitures et de fromages, les épices et piments du pays, la charcuterie, les conserves. marché localOn pourra aussi déguster les fromages ou le cidre, fabriqués par les Saratars. Les anciens sont là et quelques nouveaux aussi. L’artisanat local exposera aussi ses produits et créations : bijoux, vêtements ou chapeaux. C’est l’occasion de la rencontre de commerçants de nombreux autres villages. Tous les jeudis de juillet et août prolongé jusqu’au 6 septembre. Renseignementsà l’O.T.S, tel. 05 59 54 20 14

 De nombreux commerçants tous les jeudis sur le fronton

Un premier marché de producteurs

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Sare lance son premier marché de producteurs de pays avec repas festif, le dimanche 15 juillet. Ce marché est organisé par l'école Saint-Joseph en lien avec la chambre d'agriculture. « Marché de Producteur de Pays » est la marque déposée par les agriculteurs à la chambre d'agriculture. Composés uniquement de producteurs fermiers et artisanaux, ces marchés privilégient le contact direct entre producteur et consommateur. marché local
Les deux points forts à leur actif sont
 la vente directe du producteur au consommateur
 et l'authenticité des produits préparés à partir des savoir-faire traditionnels de chaque « pays ».
 
L'an dernier les premiers marchés de producteurs de pays organisés dans le département avaient connu un succès retentissant

Affluence jamais démentie au marché. (Photo Francis Sigl)

Du marché à l’assiette. Dimanche soir la place du fronton accueillera la version « Saratar » de ce marché de producteurs de pays avec 300 places assises pour acheter et déguster sur place. Une quinzaine de producteurs motivés ont été retenus, dont des Saratar. L’objectif est de valoriser des circuits courts et les petits producteurs qui pratiquent la vente directe tout en offrant au public l'occasion de goûter ces saveurs sur place. Des tables accueilleront les premiers invités à partir de 18h00 et il n’est pas besoin de réserver pour manger. Il suffit de parcourir les stands, de demander ici un plat chaud, là une assiette de fromage, un verre de vin, un peu plus loin une glace fermière. Une buvette sera tenue par l’école Saint-Joseph avec des produits artisanaux tels que bière, cidre, jus de fruits

Dimanche soir 15 juillet.

marché localSoirée trés prometteuse pour ce premier essai. Une vintaine de producteurs étaient là et beaucoup de monde s'est pressé autour d'eux.

File d'attente autour des grillades

Certains ont acheté des produits, d'autres ont pu concocter une assiette, qui de fromage qui de viande, dégustée sur les tables dressées sur le fronton, dans une ambiance très familiale. 


Producteurs fermiers et artisans d’art, main dans la main

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Le marché de Noël des producteurs Idoki et des artisans d'art associés s’est tenu ce dimanche, dans la salle polyvalente. Malgré le froid, beaucoup de visiteurs ont pu apprécier les saveurs locales des 17 producteurs représentant 16 villages, se pourvoir en fromage, produits laitiers, porc basque, axoa, canards gras, confitures, piment d’Espelette, aromatiques et miels. Xalbador.jpgCes producteurs sont engagés dans une démarche pour la défense et la représentation des producteurs fermiers, la promotion de la production fermière du Pays Basque. 

Xole Aire, d’Urepel, de la maison du grand bertsolari Xalbador 

Ils font partie du réseau de 250 producteurs fermiers et 95 fermes pour une agriculture paysanne sincère et citoyenne avec 17 produits agréés 

 

A leur côté, 12 artisans d’art ont exposé leurs réalisations sur divers matériaux (cuir, patchwork, peinture sur soie, bijoux, poterie, verre, bougies). bijoux.jpg

La journée a été enlevée, grâce à une excellente animatrice ; bruitée par les trikilaris et les annonces d’une tombolatriki.jpg ; rendue intéressante pour les enfants aussi grâce à divers jeux et occupations. Voir le site www.idoki.org.

Comme chez soi à Olhabidéa

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 sare

Les frères Fagoaga au balcon d’Olhabidéa. (Photo T. J.)

« Bienvenue chez vous », cela pourrait être la formule d’accueil lancée par Jean Fagoaga quand on entre dans l’eskaratze de cette ferme familiale située à Sare, transformée en chambre d’hôtes par ses parents dans les années 1990, puis en restaurant par lui-même et son frère Guillaume en 2005.

À Olhabidéa, le charme agit instantanément. D’extérieur la bâtisse, nichée dans la verdure et entourée d’un jardin arboré aux essences rares, est monumentale et somptueuse. L’intérieur tranche avec ce côté massif pour proposer une décoration basque cosy et délicate avec une touche anglaise.

Jean Fagoaga mène dans un premier temps le visiteur au salon et l’invite à s’asseoir au milieu d’autres convives pour prendre l’apéritif. Les présentations se font presque naturellement, les langues se délient. Rendez-vous après le repas au même endroit pour poursuivre la conversation… magie de la rencontre chère aux propriétaires des lieux.

Cuisine inventive et créative

Le menu unique à 42 euros est annoncé a cappella. Au choix deux entrées, trois plats et deux desserts. Un peu plus tard on vous invite très sobrement à passer à table à l’endroit où l’on veut. La bibliothèque où pourrait sévir Barnaby, le balcon intérieur, le petit salon pour un échange plus littéraire, le grand salon autour de la grande table ronde pour une soirée entre amis mais aussi sur la terrasse en amoureux face au jardin si le temps et la saison le permettent.

Guillaume, le cuisinier, est passé chez Arrambide et Berasategui. L’assurance vérifiée d’une cuisine inventive et créative (royale de foie gras et son carpaccio de bœuf, parfait au caramel ganache au chocolat, tartelette citron fraise et sa glace mélisse) pour un menu qui fait la part belle aux produits locaux (pigeonneau de Souraide, bœuf de Sare). Il est modifié toutes les semaines en gardant néanmoins la marque de fabrique liée à l’histoire culinaire de l’endroit : les légumes qui sont souvent issus du potager familial et cueillis du matin. La carte des vins est sérieuse et les vins d’Espagne sont en bonne place. En sortant de l’établissement on jette un dernier coup d’œil vers les balustres de l’étage, une ultime impression relie la ferme à l’hacienda de Don Diégo de la Véga alias Zorro. Une sensation étonnante de plus dans ce lieu ou l’imagination, la convivialité et la cuisine forment un harmonieux et remarquable ménage à trois.

Thierry Jacob

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardis, menus du midi à 25 € depuis la mi-mai. Réservation au 05 59 54 21 85 et www.olhabidea.com

Baketu : un nouvel endroit pour se reposer

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Fabien Goyenetche et Kelly dans leur nouveau restaurant Baketu. Une enseigne ouverte toute la journée. (Photo J. P.)

Un nouveau commerce, à l’enseigne « Baketu » c.à.d. l’endroit où se reposer, vient d’ouvrir entre la Place et la piscine, dans la maison Elizaldia (c.à.d. le côté de l’église). Plusieurs boulangeries se sont succédées ici : celle des Delpech, des Irastorza qu’on appelait Bulaintegia

Puis la dernière, celle d’Olamendy, qui a fermé ses portes cette année. Fabien Goyenetche (26 ans) et Kelly sa compagne (23 ans), ont en effet décidé de se lancer dans l’aventure de la restauration rapide. La carte propose sandwiches, salades, plats combinés, boissons diverses, glaces. Après l’acquisition du fond de commerce, la famille et les amis ont travaillé d’arrache pied pour nettoyer, agencer, repeindre et meubler. Un modèle de porte de four ancien a été conservé sur un des murs du salon de thé.

Restauration du matin au soir

DSC05022.jpgLa porte franchie, on entre dans un espace clair et moderne, équipé d’un comptoir, d’un buffet de présentation garni de sandwiches, de pâtisseries maison, de viennoiseries, etc. Les salades et les plats combinés chauds sont préparés, à la demande, dans un grand local adéquat, bien équipé en four et table de cuisson.

Les formules de restauration sont bien en place depuis le petit-déjeuner jusque tard dans la soirée. On peut aussi s’installer à l’extérieur sur une terrasse ombragée par les platanes. Une autre terrasse, sous parasols, donne au sud sur l’aire de jeux des enfants et la piscine.

Du stade au comptoir

Beaucoup connaissent le rugbyman qui a joué à Sare, à l’Aviron Bayonnais, et a, pendant trois ans, été capitaine de l’Association sportive bayonnaise (ASB).

Il vient de conclure, avec le succès que l’on sait, sa dernière saison au Stade Hendayais. Fabien avait embrayé par des études de management de sport et Kelly, la Tarnosienne, se destinait à l’assistanat de direction.

Lui a pris le goût du commerce et du contact humain en travaillant pour une entreprise de sécurité. Puis, en aidant ses parents, tout près de là, dans la saladerie Keinu Taberna, il s’est bien fait la main à la restauration et y a pris goût.

Maison Elizaldia, ouverte tous les jours, de 7 heures à 21 heures, non-stop. Tél. 06 37 38 01 22.

Du nouveau au trinquet

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restauration

Céline, Frédéric, Iban et Intza leurs enfants, seront prêts le 15 octobre (photo J.P.)

Céline et Frédéric Barreneche, de la maison Olhain-bista, ont décidé d’une nouvelle aventure : gérer le bar-restaurant et la partie sportive du trinquet Pleka. Une décision mûrement réfléchie puisqu’ils ont quitté, pour ce projet, leur emploi dans l’entreprise Bereciartua et acheté le fonds de ce commerce.

Ils ont l’habitude des « challenge » et le désir de s’impliquer dans la vie du village. Dans cette optique Frédéric fut Président du comité des fêtes de Sare de 2001 à 2006 et il est actuellement un des équipiers de l’équipe municipale menée par Jean Batiste Laborde.

Ouverture le 15 octobre

Lors de la partie de gala du mercredi des fêtes de Sare, le couple avait été présenté au public par le propriétaire de l’établissement, Henri Dutournier. Pour l’instant les travaux de réaménagement, prévus conjointement avec celui-ci, vont bon train. Les locaux intérieurs sont rationalisés et rafraîchis, un prolongement a été donné vers la terrasse extérieure, du matériel occupe l’espace. Ce désordre apparent, inhérent à tout chantier, sera résorbé avant le 15 octobre 2013, date d’ouverture. L’un des objectifs sera sportif dans le but de poursuivre et de maintenir l’ambiance des tournois de Pala et de Xoko initiés par Iñaki et Aña.

restaurationL’autre objectif de Céline et Frédéric est de donner une dimension journalière à la partie restauration.

Henri, Céline, Frédéric, lors de la partie de gala des fêtes (photo J.P.)

En semaine, des repas dits ouvriers seront servis le midi et suivis le soir d’une restauration simple sous forme de plats combinés.

Les week-ends ils proposeront une carte élargie, type cidrerie avec grillades associées. Les sportifs devraient y trouver leur compte, les jeunes, les anciens aussi autour d’apéritifs tapas par exemple. Pour les groupes, les installations adéquates permettent de griller le zikiro. Tout type d’événement sera accueilli qu’il s’agisse de repas de classe ou de retraités, de réunion de famille évènementielle ou de rassemblement post-enterrement aussi.

« Faire vivre le trinquet, toute l’année, avec tout le monde » est le slogan de Céline et Frédéric

Trinquet Pleka. 64310 Sare. Tel. 06 24 64 89 02 et 05 59 54 22 06

Un bon départ professionnel

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Laetitia démarche et reçoit les clients deux matinées

Laetitia Arrieta, 26 ans, vient de démarrer son premier poste dans la vie professionnelle. Elle a en effet été embauchée par la section locale de Groupama pour le secteur de Sare et Sain-Pée-sur-Nivelle. Ses parents, maintenant à Urdax, ont tenu le trinquet de Sare où elle est née. Son parcours de formation passe par le lycée Ravel jusqu’en seconde, puis Pampelune pour un brevet de technicien supérieur (BTS) de commerce international et enfin des études de finance, comptabilité et marketing, à l’Université de Pampelune. Elle a pu voyager dans divers pays, se former par des stages (en banque et commerce à Bordeaux, comme étudiante Erasmus à Londres) et a exercé des petits boulots comme aider le week-end ses parents dans leur restaurant d’Urdax. Elle se perfectionne actuellement, dans les produits d’assurances, quatre jours par mois, à Toulouse.

Son travail, personnalisé, consiste à démarcher, à suivre les portefeuilles des 772 sociétaires actuels (1) et à élargir sa clientèle. Le secteur d’assurances qu’elle couvre concerne les habitations, le conseil en assurance santé ou en prévention, les accidents de la vie. De nationalité française et espagnole, elle est de ce fait quadrilingue (français, espagnol, basque, anglais) ; un atout pour son travail en milieu rural.

(1). Hors démarchage, elle reçoit dans la maison des jeunes de Sare, les mardis de 11h à 12h et les samedis de 10h à 12h. Tél. 06 38 11 02 81 ; arrietaleticia@gmail.com

Assemblée générale de la caisse locale, le 12 avril, chez Halty, à Errotatxarrekoborda à Sare 

Une affaire de famille

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Alessandra et Pantxito conseillent aussi leurs clients (J.P.)

Leur père, Pierre Sorrondo, était carrier de grés sur les pentes de la Rhune et ses fils Pantxito et Ramuntxo Sorrondo ont continué dans le droit chemin tracé. Après leur apprentissage en famille ils créent, en 1986 à Ascain, le négoce « Pierre des Pyrénées » et d’autres dépôts associés.

Ce mois-ci, à cheval sur Sare et Zugarramurdi, leur société Bascostone vient d’ouvrir un autre espace d’exposition et de vente à l’enseigne « La venta de la Pierre et du Carreau ». Il est géré par Pantxito et sa femme Alessandra, dans la maison Apalotegia, proche de la borne frontalière n° 61.

Des réalisations de référence.

C’est l’une des seules maisons sur la frontière, en face de la célèbre venta Berrouet. Cette famille a petit à petit transformé cette ferme au départ, en face de leurs postes d’essence, maintenant louée en rez-de-chaussée à la société Bascostone par Ander le fils de Périco ttiki.

Un beau choix de céramiques, de mosaïques, de pâtes de verre est disponible à des prix compétitifs dans le hall d’exposition de 220 m2. Une partie est stockée pour enlèvement dans un local voisin. La fourniture d’usine vient surtout d’Espagne et le temps est aux grands carreaux. Le magasin offre aussi les produits accessoires (colles, entretien etc.) pour équiper les constructions neuves comme pour la rénovation. L’extérieur n’est pas oublié avec la pierre d’habillage, les parements de pierre, les dallages pour terrasses, les pavés et les décorations pour jardins. La société tient dans ses réalisations le dallage de la cathédrale d’Oloron ou l’esplanade du centre de thalassothérapie Serge Blanco, à Hendaye.

Horaires 9 h-12 h30 et 14 h30-19 h du mardi au vendredi et le samedi de 14 h à 18 h

Route Sare à Zugarramurdi

En face de la venta Berrouet

Tél. 06 99 24 01 03

Bascostone64@gmail.com

Le marché continue le jeudi au fronton

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De nombreux commerçants tous les jeudis sur le fronton (J.P.)

Depuis juillet, tous les jeudis, de nombreux étals sont installés sur le fronton de la place pour accueillir visiteurs et acheteurs tous les jeudis de juillet et août, de 9 h à 13 h. On en comptait une quarantaine jeudi dernier. On peut flâner, échanger  et faire son marché au milieu de la haie de stands d’alimentation. L’artisanat local expose aussi ses produits et créations : bijoux, vêtements ou chapeaux. C’est aussi l’occasion de la rencontre de commerçants de nombreux autres villages.


Deux nouveaux commerces en vue

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Une pelle mécanique a commencé le déblayage du talus (J.P.)

Lors des vœux du 9 janvier, la construction d’un magasin d’alimentation (pâtisserie boulangerie et superette) au Sud de la salle Lur-Berri et de l’extension de cette salle,  avaient été annoncés (permis de construire du 10-03-2014). C’est chose faite depuis quelques jours puisque une pelle mécanique vient de s’installer sur cet endroit sécurisé par des barrières et alimente la noria de camions.

125.000 euros

Le tréfonds a été cédé à la Sarl Nosica (pour 125.000 €) et cette cession est compensée par les travaux d’agrandissement de la salle Lur-Berri et de l’aménagement du toit terrasse jusque son étanchéité par la dite société

Les commerçants se prennent en main

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Les commerçants de Sare souhaitent être entendus par la mairie.© Photo T. J.

C'est le maire Battitte Laborde qui le dit : « La difficulté pour une commune comme la nôtre est de rester un village en proposant des services et des commerces locale- ment pour éviter le nomadisme commercial des habitants et ainsi garder le bourg vivant. »

Ainhoa, Espelette, Saint-Pée-sur-Nivelle ont franchi le pas de la mise en place d'un sens unique de circulation censé dynamiser leurs centres et donner envie de s'y arrêter.

L'idée a aussi été retenue à Sare avec la création à court terme d'un plan de circulation intégrant un sens unique avec deux entrées et deux sorties identifiées du village. Parallèlement, on annonce l'installation près du fronton d'une supérette d'une surface commerciale de 220 m² ainsi que celle d'un boulanger-pâtissier.

Pour le premier édile, « il est important de disposer d'une épicerie avec une surface de vente conséquente pour faire revenir la clientèle au centre bourg et ainsi favoriser le commerce local ».

Commerçants impactés

Les commerçants sont donc clairement et directement impactés par ces projets et ils ont souhaité, c'est une première, se regrouper en association, l'Union des commerçants et artisans de Sare (Ucas), avec pour première présidente Marianne Sage.

« Le commerce, c'est la vie du village et nous sommes les militants de nos établissements », martèle la présidente. Son programme tient en trois points : accroître l'image et la vie commerciale pendant les périodes hors saison touristique, défendre les intérêts locaux en travaillant avec tous les composants économiques du village et participer à la réflexion de la municipalité sur des sujets qui les impactent.

« Qu'on soit bien clair, affirme la présidente, nous ne sommes pas en guerre contre la mairie, mais ce serait bien que nous soyons concertés avant la mise en place de cette nouvelle organisation de la circulation. »

Un seul interlocteur

L'association a pris d'ailleurs l'initiative de se rapprocher de la chambre de commerce et d'industrie pour bénéficier de ses conseils en la matière.

Et Lucia Echeverria de l'hôtel Lastiry de renchérir : « Le commerce subit ici comme ailleurs une baisse de chiffre d'affaires qui nous oblige à penser ensemble et à sortir de l'individualisme. »

Un constat partagé par monsieur le maire qui « voit d'un bon œil la création de cette association permettant à la municipalité d'avoir un seul interlocuteur ». L'Ucas organise une réunion publique le mercredi 10 juin à 20 heures, à la salle des jeunes.

Thierry Jacob

Renseignements auprès de l'Ucas par téléphone au 06 07 05 28 96.

Le SPAR nouveau est arrivé

La nouvelle supérette a rouvert ses portes

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Mikela Deliart à droite et ses deux salariées. © Photo T. J.

Il y deux mois que la petite épicerie située près du fronton avait fermé ses portes. L'ouverture d'une supérette pour la fin des vacances d'été en contrebas de la salle Lur Berri avait été annoncée puis retardée. Certains des 2 500 habitants que compte la commune commençaient à trouver le temps long. Ce manque est désormais comblé depuis la semaine dernière avec l'inauguration de 250 m² de surface commerciale sous l'enseigne Spar.

Livraison à domicile

L'Azkaindar Mikela Deliart dirige ce nouveau magasin aidée par deux salariées habitant la commune. Elle souhaite avant tout « que son installation serve à la dynamique commerciale du village ». Enseigne indépendante, elle a pris le parti de travailler avec les producteurs locaux tout en développant un service de livraison des courses à domicile. Ouvert tous les jours y compris le dimanche matin, disposant d'un espace conséquent où le client peut circuler facilement, le nouveau magasin complète utilement l'offre commerciale locale.

Thierry Jacob

Pays basque : Dancharia, l’empire contre-attaque

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Deux nouvelles ventas XXL vont ouvrir. Cette soif de défier les autres zones frontalières connaît-elle des limites ?

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Txomin Iribarren, président de l’association des commerçants : « Avant, la frontière c’était alcool-tabac-essence. Aujourd’hui, les gens viennent chez nous acheter de la viande et s’habiller ». photo E.D.

La brebis de Dancharia pensait avoir tout vu. Depuis l'ouverture des frontières, elle a appris à partager son pâturage avec toutes sortes de voisins. Boîtes de nuit, cidreries, jardineries, parfumeries… Mais le mouton navarrais n'est pas au bout de ses surprises. Avant Pâques, deux nouvelles ventas XXL devraient voir le jour sous son museau

L'une d'elle se situe dans le prolongement du bureau de tabac Arrechea, près des anciennes guérites de douanes. Le gros œuvre (20 000 mètres carrés dont 15 000 de surface commerciale !) est déjà bâti. « Ce sera le plus grand centre commercial du coin », lance Santiago Villares, le maire d'Urdax. Le quartier de Dancharia (appelé Dantxarinea, côté navarrais) dépend de sa commune.

Le propriétaire des murs de ce vaste centre commercial n'est autre que le buraliste attenant. On ignore encore quel type de commerce, ni quelles marques, occuperont l'édifice. Pourtant, « tout est déjà loué », balaie poliment l'édile. Certains soutiennent que le géant de la mode, Zara, ferait son entrée… D'autres n'y croient guèr

Dans un mouchoir de poche

Toujours plus grand. Toujours plus haut. À quelques mètres de là, en remontant la rue principale, l'autre construction passe pour un gratte-ciel. Un géant de béton et d'étais métalliques en contrebas de la chaussée. Une fois terminée, la venta-bulding comptera six étages. Mais ce chantier pose question. Les travaux sont arrêtés depuis la mort d'un ouvrier, le 25 novembre dernier. Une partie du toit s'est effondrée sur le malheureux. L'accident a secoué le village et ses 400 âmes.

Il interroge également sur les limites du développement de cette zone commerciale. À quoi bon construire toujours plus ? La demande existe-t-elle vraiment ? Jusqu'où les entrepreneurs du cru sont-ils prêts à aller dans leur soif d'investir ?

« Nous pourrions construire plus. Il reste encore de la surface disponible »

Un coup d'œil sur les vertes collines de Dantxarinea suffit à comprendre qu'ici l'espace n'est pas un problème. Contrairement à la commune navarraise de Valcarlos, serrée entre deux montages au-dessus de Saint-Jean-Pied-de-Port, où peu de commerces de grande superficie ont fini par s'implanter. « Nous pourrions construire plus, tranche Santiago Villares. Il reste encore de la surface disponible. » Trois autres projets seraient d'ailleurs à l'étude. « La commune d'Urdax compte sept quartiers. Six sont des secteurs agricoles protégés. Mais celui de Dancharia, à la frontière, a toujours vécu grâce aux ventas », dit-il. De fait, les canons d'urbanisme y sont plus « souples » que dans le reste de la vallée. Certains procédés des constructeurs ne seraient simplement pas tolérés côté français.

21 ventas et cinq stations-service cohabitent désormais dans un mouchoir de poche. « Pourtant, avant les années 1990 et 2000, nous avions du mal à envisager l'avenir », relève Txomin Iribarren, président de l'association des commerçants de Dantxarinea. L'arrivée dans la vallée des deux cousins Martikorena, Peio (venta Peio) et Javier (venta Biok et enseigne Lapitxuri), descendus d'Ibardin, a bouleversé le paysage. Révolution dans le monde jusque-là figé des ventas traditionnelles.

Les petites ventas tremblent

Javier fut le premier des deux Navarrais à jeter son dévolu sur Urdax, marqué à la culotte par Peio, décidé à miser plus grand. Dernière pièce de ce jeu de pouvoir entre frères ennemis : le fameux centre commercial de six étages. Javier Martikorena en est propriétaire.

« Avant, la frontière c'était alcool-tabac-essence. Mais aujourd'hui, nous nous sommes diversifiés. Les gens viennent chez nous acheter de la viande et même s'habiller », reprend Txomin Iribarren, issue d'une très vieille famille de commerçant de Dancharia.

Et demain ? « La prochaine étape est d'attirer des marques nous permettant de toucher une clientèle familiale qui nous échappe encore », renseigne le quadragénaire, patron d'une multitude de commerces dans toute la Navarre.

Un pari risqué

Rares sont ceux qui osent ouvertement critiquer ce modèle économique. Et pour cause, le quartier fournit du travail à quelque 500 personnes. « Dont la moitié viennent des communes françaises alentour », insiste le maire, Santiago Villares.

« Mais le risque est bien de saturer le marché», commente Iñigo Imaz, élu de la liste d'opposition Urdazubi Elgarrekin. « Avec le prix du gazole qui se vaut désormais d'un côté à l'autre de la frontière, les restrictions en matière d'achats de cigarettes et d'alcool… Les entrepreneurs font un pari risqué, mais c'est leur argent. C'est le sort des petites ventas qui nous préoccupe », explique l'historien.

La sangria ne coule pas à flots à tous les comptoirs. « Espérons simplement que l'arrivée des deux nouveaux projets ne nous fasse pas trop mal », glisse Juan Felix Alzuyet. Au royaume du Caddie, sa boutique, faite d'un bric-à-brac amassé depuis les années 70, a jusque-là résisté.

Pantxika Delobel

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